La série des méchants de Disney dans les rôles principaux a commencé il était une fois avec la Sorcière de l’Ouest d’Universal. Pas à l’écran, mais sur la scène de Broadway. Finalement, la comédie musicale culte reçoit son adaptation cinématographique, qui devient un succès. Et la presse industrielle énumère déjà les raisons pour lesquelles « Wicked » peut remporter l’Oscar principal. Nous vous raconterons comment s’est déroulée la première partie de la comédie musicale avec Cynthia Erivo et Ariana Grande.
Elphaba (Cynthia Erivo) a toujours une réponse pleine d’esprit prête au cas où quelqu’un lui demanderait soudainement pourquoi elle est si verte (non, elle n’a pas eu le mal de mer, et non, elle n’a pas mangé d’herbe lorsqu’elle était enfant). Cette couleur de peau est une curiosité même dans le pays magique d’Oz (où se trouve en fait toute une ville d’émeraude), donc la pauvre fille doit non seulement endurer le ridicule de ses pairs, mais aussi gagner l’amour de son père. (Andy Nyman), le gouverneur du pays des munchkins, pour qui la fille verte est une honte.
Accompagnant sa sœur cadette Nessa (Marissa Bode) à l’université de Shiz, Elphaba jette accidentellement un sort en public – alors Madame Morrible (Michelle Yeoh), la directrice de la faculté de magie, la remarque et la prend sous son aile. La jeune sorcière devra partager une chambre avec la blonde privilégiée et arrogante Glinda (Ariana Grande), avec qui sa relation ne fonctionne pas dès le début. Mais le talent et la diligence donnent à la jeune fille une chance de rencontrer le souverain d’Oz (Jeff Goldblum) – un puissant sorcier qui saura certainement la recolorer. À moins qu’il ne soit vraiment celui qu’il prétend être.
« Wicked » est une adaptation cinématographique de la comédie musicale culte de Broadway, que de nombreux fans ont dû attendre pendant plus de 20 ans. Cela explique en partie l’engouement sans précédent autour du film, qui a déjà récolté plus de 160 millions de dollars au box-office mondial lors de son week-end d’ouverture et pris la première place du box-office américain.
Le livret et l’intrigue du film ne sont pas basés sur le conte de fées original de Frank Baum, mais sur le roman révisionniste de Gregory Maguire, La Sorcière. La vie et l’époque de la sorcière d’Oz de l’Ouest », réinventant l’histoire de la méchante sorcière de l’Ouest. Dans ce document, Maguire a donné à la sorcière le nom de « Elphaba » et s’est concentré sur sa jeunesse pour suivre sa transformation d’étudiante en magie en une sorcière maléfique qui tenait ses sujets à distance. La tendance à justifier et humaniser des antagonistes célèbres au cinéma n’est plus nouvelle, comme « Maléfique » de Disney, « Cruella » ou « Joker » de Todd Phillips. Mais tout a commencé précisément avec la mise en scène de « Evil » dans les années 2000 ! Il est à noter que le roman, apprécié des lecteurs, était initialement destiné à être filmé, mais les producteurs d’Universal ont décidé d’essayer d’abord d’adapter le livre en comédie musicale. Et ils avaient raison : lancé à Broadway en 2003, « Wicked » est rapidement devenu culte, a remporté un Tony et s’est doté d’une armée de fans fidèles.
« Evil » cherche son réalisateur depuis plus de dix ans. De nombreux grands noms d’Hollywood ont été considérés pour ce poste. Il s’agit notamment de JJ Abrams, Rob Marshall, Ryan Murphy et Stephen Daldry. Mais finalement, le travail est revenu à Jon M. Chu, qui avait déjà derrière lui la comédie musicale « At Dreams », appréciée des critiques occidentales, et plusieurs parties de la série « Step Up ». La directrice de la photographie du film, Alice Brooks, a travaillé avec Chu sur Dream High et a également filmé une autre comédie musicale à succès ces dernières années, Tick Tock… BOOM ! Le scénario du film a été écrit par Dana Fox (« Cruella ») et Vinny Holtzman (« Wicked » à Broadway). Et les compositeurs étaient Stephen Schwartz (également l’auteur de la production de Broadway) et John Powell (« Shrek »).
